Après les sublimes instants, où la quintessence des rimes ont laissés dans une douce plénitude tous les participants. Avec le désir caché de ne pas briser ces instants fragiles, de cette merveilleuse soirée et de suspendre le cours du temps, pour retarder le moment tant redouté de la séparation et laissant comme Arthur Rimbaud,
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" tel le Petit-Poucet rêveur, s’égrener des rimes
Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur ! "
voir plus bas l'intégralité du poèrme d’Arthur Rimbaud La Bohème
>15 avril François MAGNE propose un café littéraire :
une rencontre tout aussi sublime où le récit sera nimbé de poésie, d’évasion et nous entrainera avec ces voyageurs surprenants de Nicolas BOUVIER à Franri henri DESERABLE dans les traversées de la Turquie et de Iran.
Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu’il se suffit à lui-même. On croit qu’on va faire un voyage, mais bientôt c’est le voyage qui vous fait, ou vous défait. »
>23 MAI Bernard VERNIERE propose un philo-théo quiportera sur les ouvrages de Michel Onfray qui concernent le christianisme, les monothéismes, l'existence humaine de Jésus,
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En prévision en Mai : Fabrice PITON qui nous proposera un café philo.
"La décivilisation : Notre société est-elle sous l’emprise d’un ensauvagement ? L’actualité semble donner crédit à ce triste constat mais des études montrent que l’on peut encore fonder de solides espoirs sur la nature humaine "
Titre : Ma bohème
Poète : Arthur Rimbaud (1854-1891)
Recueil : Poésies (1870-1871).
Sonnet.
Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées ;
Mon paletot aussi devenait idéal ;
J'allais sous le ciel, Muse ! et j'étais ton féal ;
Oh ! là ! là ! que d'amours splendides j'ai rêvées !
Mon unique culotte avait un large trou.
- Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
- Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou
Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ;
Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur !
Arthur Rimbaud.
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